L’emploi autrement avec le cabinet GSMI

Le plus grand défi auquel se trouve confronter les états africains reste le défi de l’emploi des jeunes.

Au Togo, les jeunes de 15-34ns représentent 35% des personnes touchées et sont les plus exposés au sous-emploi.

Des « sous-emploi » qui travaillent le plus souvent à leur propre compte, vivotant pour la plupart de petites activités de vente ou de services, à cause d’un manque de formation ou de l’inadéquation de la formation avec le marché de l’emploi.

Il s’est révélé que les problèmes qui se posent, vont au-delà de l’inadéquation formation emploi. Le manque d’expérience (contrainte d’employabilité), l’insuffisance de structures, de mécanismes et de moyens pour la promotion et à l’appui à des initiatives d’auto-emploi, ainsi que le manque de ressources suffisantes et prédictibles dédiées à ce secteur, freinent l’expansion et la mise à échelle des initiatives mises en place dans le pays.

Découlant du plan national de développement, sur le plan de la formation, le Togo veut :

  • Prendre en compte l’emploi des jeunes dans ses politiques sectorielle
  • Accroitre les capacités de la formation professionnelle par apprentissage alterné, améliorer l’employabilité des jeunes diplômés par le développement de leurs compétences
  • Instaurer un mécanisme de financement régulier, diversifié et soutenable
  • Renforcer la capacité à l’auto-emploi
  • Identifier et anticiper la demande en compétences
  • Diversifier et reconvertir et réduire le sous-emploi
  • Promouvoir la recherche et l’innovation

Au-delà de ces acquis, le secteur de l’emploi reste toujours confronté à plusieurs défis qui méritent d’être relevés dont les principaux sont :

– un déséquilibre prononcé entre la demande et l’offre d’emploi (en guise d’exemple, 50.000 candidats au concours de la fonction publique en 2008 pour 4.750 postes à pourvoir) ;

– une faible coordination des actions d’emploi en faveur des jeunes ;

– une absence de visibilité du marché du travail pour aider à la prise de décision, du fait notamment de l’insuffisance du système d’informations sur l’emploi ;

– une structuration du cadre public de gestion des questions d’emploi qui a tardé à prendre forme ;

– des structures intervenant directement ou indirectement sur l’évolution de l’emploi qui ont également tardé à s’organiser ;

– des structures d’intervention directe sur l’emploi qui n’ont pas toujours été dotées en capacités humaines et en moyens d’action suffisants ;

– un environnement de la création d’emploi qui n’est pas porteur

Dans l’optique d’une construction à la promotion de l’emploi durable, le cabinet GLOBAL STRATEGIC MANAGEMNET ET INNOVATION (GSMI) a instauré depuis octobre 2020 dans sa politique de la formation des programmes soutenus par une formation à l’employabilité.

Qu’est-ce que l’employabilité ?

L’employabilité est « la capacité d’évoluer de façon autonome à l’intérieur du marché du travail, de façon à réaliser, de manière durable, par l’emploi, le potentiel qu’on a en soi… L’employabilité dépend des connaissances, des qualifications et des comportements qu’on a, de la façon dont on s’en sert et dont on les présente à l’employeur».

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), l’employabilité est « l’aptitude de chacun à trouver et conserver un emploi, à progresser au travail et à s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle »

L’employabilité : un challenge pour tout collaborateur

Cette notion d’employabilité concerne aussi bien les jeunes que les seniors. Selon sa tranche d’âge mais également son profil, toute personne doit perpétuellement chercher à affiner son projet professionnel et envisager de se réorienter vers une nouvelle carrière. Le développement et renouvellement de ses compétences est un enjeu majeur du collaborateur afin de rester compétitif sur le marché et d’accroître ses possibilités de mouvement. Dès lors, suivre les évolutions et innovations de son marché, et réussir à s’y former devient un objectif prioritaire. En plus de son poste et de ses responsabilités inhérentes, le salarié du 21ème siècle souhaite se retrouver dans une certaine culture d’entreprise et obtenir des perspectives d’évolution sous peine de rechercher un challenge ailleurs.

L’entreprise doit donc également aider l’employé à évoluer dans un cadre où développer son employabilité est compatible avec la stratégie adoptée par l’entreprise.

« L’employabilité des jeunes est clé »


Quel lien y a-t-il entre éducation, formation et accès à l’emploi ?

L’éducation, la formation et l’accès à l’emploi sont de formidables leviers d’émancipation des personnes, de mobilité sociale et de réduction des vulnérabilités. Ces leviers contribuent à la construction de valeurs communes, favorisent l’émergence de la citoyenneté et la cohésion sociale. Ils sont une des conditions pour construire un monde durable et des économies vertes, à la fois sobres et prospères. Aucun changement rapide des comportements et des modes de consommation et de production n’est possible sans éducation et sans formation. Sur le plan économique, l’éducation et la formation sont des investissements incontournables pour construire des économies compétitives, innovantes, inclusives et pour faciliter la mobilité professionnelle. Rappelons qu’une année supplémentaire de scolarité augmente les revenus futurs d’un individu de 10 % et même de 20 % pour les former.

Insertion professionnelle parlons-en !

Malgré un taux de scolarisation en forte hausse, le chômage des jeunes reste endémique dans le monde et particulièrement dans notre pays. Quels sont les principaux freins à leur insertion sur le marché du travail et que faire dans un clan de solidarité

Un certain nombre de freins à l’insertion professionnelle des jeunes demeurent en effet.

  1. Le premier est l’employabilité des individus. En raison d’une éducation de qualité encore trop médiocre, ils ont des compétences insuffisantes, ou des qualifications inadaptées. Le problème est particulièrement préoccupant en Afrique subsaharienne où plus de 60 % des jeunes travailleurs n’ont pas le niveau d’instruction requis par les employeurs
  2. Le deuxième frein, observable partout, quel que soit le niveau de développement des sociétés, est lié aux aspirations des jeunes générations, parfois incompatibles avec le marché de l’emploi. Une grande partie des jeunes aspirent à des emplois en décalage par rapport à leurs compétences ou à ce que peut leur offrir l’économie locale, phénomène générateur d’angoisse et de frustrations.
  3. La coupure entre la formation et le marché de l’emploi est le troisième frein. Elle nuit à l’insertion professionnelle de jeunes diplômés. Comment se présenter sur le marché du travail ? Comment rédiger un CV ? Comment préparer un projet professionnel ? Les établissements de formation ayant souvent peu d’échanges avec les acteurs économiques, les jeunes ne sont pas suffisamment préparés et accompagnés après leurs études.
  4. Enfin, le quatrième frein, c’est la difficulté des économies à se diversifier et à créer de l’emploi. Car l’emploi ne se décrète pas. Il est d’abord le fait des entreprises et l’aboutissement de processus multidimensionnels – financiers, économiques, technologiques, territoriaux, normatifs…

Comment lutter concrètement contre le chômage des jeunes dans ces pays ?

« Renforcer l’employabilité des jeunes est clé, c’est augmenter leur valeur sur le marché du travail »

Mais renforcer l’accompagnement vers l’insertion professionnelle est également nécessaire pour agir à la fois sur l’offre et sur la demande de travail. L’intermédiation entre besoin et offre de compétences est encore trop peu développée, même si les choses bougent.

L’action du cabinet global Stratégic management et innovation

Le programme de formation à l’employabilité du cabinet global

L’instauration du programme de formation à l’employabilité permet aux candidats retenus après sélection de suivre une formation à l’employabilité pour une durée allant de 3mois à 8mois suivant un programme de formation axé sur la pratique.

Ces programmes de formation pratiques sont assurés par des professionnels du secteur ou domaine concerné, combinant action sur le terrain et l’enseignement.

Pour donner suite à cette formation, le candidat rentre dans une période dite «de consolidation de ces acquis » au poste de travail pour une durée de 6 mois.

Le programme de formation étant axé sur le poste à occuper, cette période permet de peaufiner la formation par un accompagnement plus étroit du cadre au poste.

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